CARLOS NINE para fanaticos III: entrevista

...
Aprovecho el post en el blog de Carlos Nine, donde se puede ver el dibujo original de la tapa del libro Crónicas del Angel gris. Agrego extractos de una entrevista que le hice a Carlos en 1996, para el diario Uno de Mendoza. Luego dos bocetos, que se pueden ver en el video que filmamos en su taller en esa época. Y al final, una rareza, la historieta "Carlitos", de principios de los años ochenta, hecha a lápiz y carbón. Disfruten. De yapa: una entrevista a Carlos Nine en la revista argentina La Maga.
...



...
Profitant du post de Carlos Nine, où l'on voit le dessin original de la couverture de ce livre (très populaire en Argentine), je poste quelques images de mes archives. Je les accompagne d'extraits d'un entretien, que je eu avec Carlos en 1996 pour le journal argentin Uno. Les deux croquis ci-dessus, on peut les apercevoir dans la vidéo qu'on tourna chez lui à cette époque.
Et à la fin, une rareté: une bande dessiné réalisée au crayon par Carlos au début des années quatre-vingt,"Carlitos".
...


...
Carlos Nine, extractos de la entrevista para el diario UNO (Mendoza) en 1996.

-Con la acuarela fue casi un metejón, no?
-Sí, empecé con la acuarela en 1976 o 77, para probar…
-Y en cuanto tiempo te parece que le agarraste la mano?
-Todavía no le agarro la mano…(risas)
-Pero vos ya tenés un estilo con la acuarela…
-Sí, lo que pasa con la acuarela es que hay que ser muy paciente. Yo ví un libro de un tipo que hacía ilustraciones para niños, todo con acuarelas, y no lo podía creer. Se llamaba [Edmond] Dulac. Me volví loco. Me lo compré, y ahí empecé a ver cómo podía usar la acuarela.
Siempre conviene tener alguien como guía. Agarrarte de la cola de un tipo y que te lleve un poquito hasta que vos te soltés. Al principio conviene tomar una sola referencia, y hay que concretarse en algo, no en cincuenta técnicas, porque te volvés loco…
En realidad, todo es lindo! Yo sé que uno se atrae con todo, porque si uno es sensible, y ese es el tema, por eso estamos sufriendo con esto y no tomando sol, si uno es sensible a las imágenes todo le parece hermoso. Pero hay que agarrar una técnica y darle hasta que la tenés amasada, y entonces sí te podés poner a mariposear. Pero el problema es cuando tequedás deslumbrado con todo y querés hacer pintura, grabado, escultura, historieta, video…y ahhh! Te explota la cabeza (risas).

/// Carlos Nine, extraits d'un entretien que je fis avec lui en 1996, pour le journal UNO, Mendoza, Argentine.

-Avec l'aquarelle, ça a été un peu le coup de foudre, n'est ce pas?
-Oui, j'ai commencé vers 1976 ou 1977, pour voir...
-Et en combien de temps penses-tu l'avoir maîtrisée?
-Je ne l'ai pas encore maitrisée...(rires)
-Mais tu as déjà ton style en aquarelle...
-Oui, le truc avec l'aquarelle, c'est qu'il faut être très patient. Moi j'avais vu un bouquin d'illustrations d'Edmond Dulac, tout en aquarelles, et j'en suis devenu fou. Je l'ai acheté et je me suis mis à travailler...
Au début il faut avoir une référence, il est toujours intéressant d'avoir quelqu'un comme guide. Prendre quelqu'un par la queue et le laisser t'amener un peu dans son voyage, jusqu'à que tu puisses continuer seul. Puis il faut se concrétiser en quelque chose, pas en cinquante techniques, parce que tu deviens fou...
En réalité, tout est beau! Je sais qu'on se sent attiré par tout, parce que si nous sommes sensibles, et c'est la raison pour laquelle nous sommes là, à souffrir avec le dessin au lieu d'être dehors à bronzer au soleil, si nous sommes sensibles aux images, tout nous semble beau. Mais il faut se concentrer sur une seule technique et travailler jusqu'à l'avoir maitrisée, et alors oui, tu peux papillonner. Le problème est d'être ébloui par tout, et alors on veut faire de la peinture, de la gravure, de la sculpture, de la BD, la vidéo...ahhh! La tête explose. (rires).
...




...
-Todos tus seres deformes, tus “bichos”, se han convertido en la marca Nine…
Si…son bichos eróticos. Como las ratonas en bolas que dibujo. En mi historieta "Tropikal Mambo" hay una ratona que tiene la cara de Marlene Dietrich. Es como inventar un tipo, como Divito inventó sus chicas. Este es otro tipo. A través de los años le fui buscando la vuelta a esas transformaciones, porque no te salen de repente! Es como que tenés una idea vaga y la vas cercando…hasta que, tac! La agarrás.
Y mirá que le dí vueltas a esa idea. Las vislumbraba, pero no la veía con claridad. Y si a mí en los años sesenta me hubieran dicho: Mezclá una vaca con una mina bárbara, yo les hubiera contestado: “Dejate de joder, viejo!” (risas), una cosas es una cosa…y la otra es otra.


 Dibujo de prinicipios de los ochenta, en la revista Super Humor.


...
-Tous tes personnages difformes, tes "bestioles", sont devenus un peu la marque Nine...
Oui...ce sont de petites bêtes érotiques. Comme toutes ces souris à poil que je dessine. Dans ma BD "Tropikal Mambo" j'en ai dessiné une qu'a la tête de Marlene Dietrich. C'est comme inventer un type, comme Divito inventa ses femmes Divito. A travers le temps j'ai cherché à résoudre ces transformations, elles ne viennent pas d'un coup! T'as une vague idée et tu essaies de la cerner...jusqu'au moment où...tac! Tu l'as.
Et encore je l'ai retourné dans tous les sens, cette idée. Je ne la voyais pas clairement. Et si on m'avait dit dans les années soixante: 'Mélange une vache avec une belle femme', je les aurai répondu "Arrête de déconner, mec!" (rires). Une chose est une chose...et l'autre, c'est une autre.

Carlos Nine, "Carlitos", 1983, revista Super Humor

...........................................


Comments

Laurence John said…
brilliant.
Anonymous said…
Everybody right-clicked and "saved as" ,Sergio, and nobody cares for writing few words... :o)
Thank you, Gracias, Merci , Arigato por compartir esas obras del Dibujante .
Sergio said…
...No problem.
Thanks to you.
Bob Row said…
No quisiera sobreabundar en comentarios después del derrame verborrágico que dejé en el anterior post niniesco.
Sólo quisiera destacar la introducción que la redacción de la revista hizo de esa primera historieta publicada por Nine, aunque no la tengo como para citarla textualmente. Pero recuerdo bien que mencionaba la reticencia de Carlos para publicarla ante el temor de que le pidieran otras. Irónico ¿no?

Popular Posts