Eugen Schönebeck

Eugen Schönebeck, “Maïakovski” (1966)
 


Paseaba entre las colecciones permanentes del centro Pompidou, maldiciendo el arte contemporáneo vacío y el arte conceptual vacío con todas mis fuerzas, cuando me topé (en un pasillo) con este dibujo, dibujazo que me devolvió a la vida: un enorme retrato a lápiz de una mujer muy flaca (resultó ser la actríz Liz Kertelge), hecho en los años sesenta por un artista (alemán, cuando no) que yo no conocía, Eugen Schönebeck. Nacido en Dresde en 1936, compañero de clase de Baselitz, con el que firmó un Manifesto Pandemónico en los años de estudiantes, Schönebeck pasó luego a la pintura y, segun parece, en los setenta abandonó el arte y despareció de la vida pública.
 
/// Je me promenais dans les collections du Centre Pompidou, maudissant l'art contemporain (vide) et l'art conceptuel (vide) de toutes mes forces, quand je fus foudroyé par un grand dessin exposé dans un couloir latérale, qui m'a ramené à la vie. Dessin au crayon grand format, le portrait d'une femme très maigre (qui s'avéra être la comédienne Liz Kertelge), réalisé dans les années soixante par un artiste allemand dont je n'avait jamais entendu parler: Eugen Schönebeck. Ami de Baselitz, avec lequel il signa un Manifeste Pandemoniaque dans leurs années d'étudiants, Schönebeck est passé ensuite à la peinture avant de, semble-t-il, s'être retiré du monde de l'art dans les années soixante-dix. 
 
Eugen Schönebeck, Portrait Liz Kertelge, 1966.

 

Comments

Popular Posts